samedi 8 juillet 2017

Concours des Arts Décoratifs Paris, mon expérience PART1

Vendredi 17 février 2017.
14h.
Je suis à ma prépa.
Autour de moi, tout le monde regarde le site de l'ENSAD. J'entend le clic des ordinateurs et vois les doigts des iPhone réactualisant la page.
Le sujet d'admissibilité tombe.  Un étudiant crie.

" Ce qui ne peut être vu" !!! "C'est le sujet"!

Je n'ai jamais d'idée du premier coup. Comme à mon habitude, j'écris le sujet sur mon cahier A5. Je note tout ce qui m'y fait penser.
"Fantôme", "microbes", "l'homme invisible", "sous-vêtement"....
Je raille tout ce que j'ai écrit. J'arrache la page.
1h. 2h. 3h... je ne trouve toujours rien.
Je parle avec les gens autours de moi. On s'échange nos débuts d'idées. Nous en avons beaucoup en communs. Aucune ne sort du lot. Je pars. Je décide de rentrer chez moi.

Dimanche 19.
J'ai recommencé 2 fois.
J'ai envie d'abandonner.
12h.
Dans le bus, je répond à mes sms, je like des photos Instagram, je lis les articles de l'application du Figaro. "L'affaire Fillon, ça avance" !
Personne n'a vu  Pénélope,l'épouse de l'ancien premier ministre une seule fois à l'assemblée nationale. Mais elle a été payée pour un travail d'attachée parlementaire. "VOLEUR"! C'est le mot qui sort de la bouche des français.
On a jamais vu Pénélope. Ça entre dans le sujet. Enfin, je commence à travailler.

Deux jours d'affilés, je me couche à deux heures. Je fais tout pour rattraper mon retard...

Mardi 21.
J'ai fini les cinq planches. Je suis soulagée. Je montre mon travail à Marion, ma prof. Elle commente mon travail avec enthousiasme. Je suis rassurée.
Je vais déposer mon travail et mon dossier rue d'Ulhm. J'imagine mon nom sur la liste des reçus. Je m'imagine étudiant dans cette école. Je prie pour être prise. Je prie pour ne pas tomber sur des correcteurs pro-Fillon.

Quelques semaine plus tard.
Clémence m'appelle : "Meuf, on est admissible"!

À suivre...

(mon travail pour la pré-sélection de l'ENSAD se trouve dans l'article précédent)







Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire